Une des plus grandes erreurs pour la planification des capacités dans un environnement virtuel est de charger autant de machines virtuelles (VM) sur chaque serveur-hôte que ses ressources de calcul le permettent. C’est techniquement faisable, mais généralement déconseillé parce qu’il est impossible de migrer une VM, en cas de panne, vers un serveur-hôte qui est déjà au maximum de sa capacité. Plutôt que d’essayer d’optimiser chaque serveur en l’utilisant à 100%, la plupart des professionnels IT graduent l’utilisation à 80 % et laissent la capacité restante disponible pour d’autres VM, en cas de panne.
L’étalement de la virtualisation, dont le nombre de machines virtuelles croît de façon incontrôlable au point d’étouffer les ressources informatiques vitales, est une autre erreur souvent ignorée, jusqu’à ce que des ressources informatiques supplémentaires deviennent inabordables. Les nouvelles VM sont systématiquement mises en place pour répondre aux besoins d’affaires importantes, mais les VM non critiquées doivent être interdites au data center, en particulier sur les serveurs dans l’environnement de production.
Les pratiques de gestion de VM lifecycle aident à atténuer l’étalement de la virtualisation en instituant des processus d’affaires et des exigences visant à réglementer la création, la manipulation et le retrait éventuel de machines virtuelles à partir des serveurs du data center.